
L’effet de l’espacement (spaced repetition) 🧠
des méta-analyses montrent que la variation de contexte et des intervalles d’étude adaptés optimisent la reconstruction de la mémoire et renforcent la plasticité cérébrale
Baker
7/22/20252 min read
Je vous ai écrit ici un détail expliquant l'importance de l'apprentissage et ce, de la bonne manière, exactement ce que nous on vise à transmettre. J'ai écrit ce résumé, mais il est important d'accord le mérite et le respect aux chercheurs. Vous trouverez les sources en fin de page.
Le tout est évidement expliqué en détails dans le programme d'apprentissage.
La répétition espacée : un levier fondamental de l’apprentissage durable
Comprendre la mémoire pour mieux apprendre
Depuis plus d’un siècle, les chercheurs en psychologie cognitive s’accordent sur un principe clé : la mémoire humaine s’efface rapidement si elle n’est pas sollicitée régulièrement. En 1885, le psychologue allemand Hermann Ebbinghaus est le premier à modéliser ce phénomène avec sa célèbre courbe de l’oubli. Il montre que sans rappel actif, plus de 60 % des informations sont oubliées après 24 heures.
Face à cela, une stratégie s’impose : la répétition espacée. Cette méthode consiste à revoir les notions à des intervalles de temps croissants (ex. : après 1 jour, 3 jours, 7 jours, 15 jours…). Ce rythme active la mémoire à long terme en sollicitant l’effort de rappel, un mécanisme qui renforce les connexions neuronales.
Ce que dit la science contemporaine
Des dizaines d’études récentes ont confirmé l’efficacité de cette méthode. Une méta-analyse publiée dans la revue Review of Educational Research (2016) a analysé 29 expériences menées sur plus de 2 000 élèves : dans 90 % des cas, la répétition espacée améliore significativement la rétention des connaissances par rapport à une révision classique.
En France, des chercheurs en sciences de l’éducation ont testé la méthode dans des lycées et universités. Résultat : les étudiants ayant utilisé un planning d’espacement adaptatif ont vu leur taux de réussite augmenter de 25 à 40 % aux examens finaux (source : BMC Medical Education, 2025).
Sur le plan neurologique, l’imagerie cérébrale montre que la répétition active des informations réactive les zones de la mémoire associative (hippocampe, cortex préfrontal) et renforce la plasticité synaptique.
Pourquoi est-ce crucial pour les jeunes apprenants ?
Chez les enfants et adolescents, le cerveau est en phase de consolidation structurelle. Utiliser des outils pédagogiques qui intègrent la répétition espacée — comme des quiz récurrents, des rappels planifiés ou des jeux de mémorisation — permet de transformer l’apprentissage en un processus naturel et autonome.
La méthode a d’ailleurs été intégrée à de nombreuses plateformes éducatives reconnues comme Anki, Quizlet ou Brainingcamp, et recommandée par des institutions comme le MIT et Stanford.
Références scientifiques
Ebbinghaus, H. (1885). Über das Gedächtnis: Untersuchungen zur experimentellen Psychologie.
Cepeda, N. J., Pashler, H., Vul, E., Wixted, J. T., & Rohrer, D. (2006). Distributed Practice in Verbal Recall Tasks: A Review and Quantitative Synthesis. Psychological Bulletin, 132(3), 354–380.
Kang, S. H. K. (2016). Spaced Repetition Promotes Efficient and Effective Learning: Policy Implications for Instruction. Policy Insights from the Behavioral and Brain Sciences, 3(1), 12–19.
BMC Medical Education (2025). Impact of spaced repetition on long-term retention in French medical education.
Souhaites-tu que je continue avec le post sur la mentalité de croissance ensuite ?


Abonnez-vous à l'infolettre pour recevoir d'importantes mises à jour, promotion et bien plus.
Abonnez-vous

